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Ouverture de La Bourse Nationale aux Oiseaux le 1er octobre 2014
7 juin 2014

Une problématique d'éleveur amateur à l'origine de La Bourse Nationale aux Oiseaux

A l'initiative de ce projet est un homme de 47 ans, éleveur amateur de becs crochus et de becs droits depuis près de 30 ans, qui a vu la réglementation qui encadre sa pratique se durcir considérablement, notamment depuis les Arrêtés du 10 aout 2004.

Tous les éleveurs avisés le savent bien, les services administratifs exerçent un contrôle du marché des oiseaux de plus en plus draconien et la multiplication des sanctions judiciaires qui en résultent prouvent son efficacité ! 

Cettte réglementation plus stricte participe heureusement à combattre le trafic illégal et la matraitance des oiseaux en général et notamment en ce qui concerne les perroquets objet de nombreuses convoitises marchandes. Mais le durcissement de la réglementation a aussi un effet pervers que de nombreux éleveurs amateurs sérieux déplorent : 

On estime que les trois quarts des cessions d'oiseaux se font de manière clandestine. 

Environ 45 000 oiseaux naissent chaque année au sein des quelque 100 000 élevages amateurs français estimés. Ce serait faire preuve d'une grande hypocrisie de ne pas reconnaître que la grande majorité de cessions d'oiseaux issus des surplus d'élevages se fait de manière onéreuse ; il s'agit depuis toujours du moyen permettant à l'élevage amateur de survivre économiquement en amortissant quelque peu ses frais. 

Un tiers seulement des miliers d'éleveurs amateurs français dispose d'un numéro d'éleveur nécessaire au baguage formel des oisillons et par conséquent indispensable à l'établissement de certificats de cession en bonne et due forme.

Le respect des quotas de détention oblige chaque éleveur amateur identifié a se liberer de son surplus d'élevage annuel ; mais comment cet éleveur honnête et consciencieux peut-il faire face à la concurrence déloyale des éleveurs clandestins ? 

Qui demandent des oiseaux de cages et de volières ? Les éleveurs amateurs eux-mêmes bien entendu, mais aussi et surtout les particuliers qui recherchent des oiseaux de compagnie, notamment les oiseaux chanteurs, imitateurs et parleurs. 

Les demandeurs d'oiseaux de compagnie ne viennent pas spontanément vers les éleveurs amateurs ; ils ignorent même généralement l'existence de ce milieu. Beaucoup d'éleveurs considèrent négativement "l'exploitation" des oiseaux au titre d'animal de compagnie ; il n'empêche que le particulier qui cherche un oiseau de compagnie le trouvera de toute manière...et le plus souvent auprès de vendeurs animaliers sans scrupule. 

Une des manières de lutter contre le marché clandestin des oiseaux est de proposer sur le marché légal des oiseaux de qualité, toujours complétement sevrés et parfaitement identifié administrativement. Qui d'autre mieux que l'éleveur amateur peut proposer ce type d'offre ? Encore faut-il que l'offre de qualité atteigne la cible demandeuse ! 

Il n'est pas interdit à l'éleveur amateur de céder ses oiseaux à titre onéreux, à condition de ne pas "re-produire" dans un but lucratif. Ensuite, il revient à chaque éleveur amateur de déclarer aux services fiscaux ses revenus complétentaires logiquement modestes. 

Pour mettre en avant des particuliers lambda ses disponibilités, l'éleveur amateur dispose des petites annonces populaires et des bourses aux oiseaux régionales et départementales. Seulement, pour la moyenne des éleveurs amateurs, les contraintes d'expédition et de déplacement limitent fortement la zone effective de ces moyens marchands. 

Ce sont l'étude et l'analyse de tous ces points factuels qui ont conduit à la création de La Bourse Nationale aux Oiseaux. Cette dernière constitue pour les éleveurs amateurs d'oiseaux de cage et de volières le moyen optimal de se liberer globalement et immédiatement de leurs surplus d'élevage annuels. 

 

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